Une discussion avec les spécialistes Ndiaga Mbaye et Viviane Lapointe
Guillevin Greentech est l’un des plus grands distributeurs de solutions d’énergie renouvelable au Canada. Cette division de Guillevin offre aux canadiens tout ce dont ils ont besoin grâce à leurs années d’expertise, d’expérience et de service. Nous avons rencontré les experts Ndiaga Mbaye, spécialiste des énergies renouvelables et Viviane Lapointe, représentante des ventes externes pour discuter de l’histoire de la division Greentech de Guillevin, de leurs solutions de conception personnalisées pour les installations de systèmes solaires ou de VE, et de leurs réflexions sur l’avenir des technologies vertes dans la province.
Quelle est l’histoire de Guillevin Greentech ? Depuis quand êtes-vous entré dans l’espace Greentech ?
Guillevin Greentech fait partie de Guillevin et la division Greentech a été créée en 2016. Guillevin Greentech est un distributeur de solutions d’énergie propre pour les projets commerciaux, résidentiels, hors réseau, raccordé au réseau et hybrides. Au Québec seulement, Guillevin compte 26 succursales avec d’importants inventaires, et bien d’autres dans le reste du Canada qui soutiennent son modèle décentralisé, permettant aux clients de partout au Canada d’accéder rapidement aux inventaires.
Selon Viviane, « Je suis arrivée en avril dernier en tant que représentante aux ventes externes chez Guillevin Greentech [et] je me suis spécialisée dans les bornes de recharge, les lampadaires solaires et les caméras solaires. Notre fournisseur, c’est ChargePoint. Notre spécialiste en système solaire hors réseau, c’est vraiment Ndiaga qui est arrivé avant moi. »
Qu’est-ce que vous aimeriez que les gens sachent à propos de Guillevin Greentech ?
M. Mbaye cite une abondance d’inventaire et de nombreux emplacements dans la région comme étant un point focal fort pour Guillevin Greentech : « C’est ça l’avantage qu’on a, parce que n’importe où au Québec, on est capable de fournir des services parce qu’on a des points de vente un peu partout [dans la région]. L’inventaire qu’on a actuellement dans le domaine des innovations renouvelables ici au Québec, on est la seule compagnie qui l’a présentement. Également, c’est le réseau de Greentech. C’est ce réseau qui fait notre force parce que tout ce qu’on n’a pas en stock, les autres [entrepôts] peuvent l’avoir en stock et on peut l’avoir très rapidement. »
Les problèmes de la chaîne d’approvisionnement ne montrant aucun signe de ralentissement en 2023, l’accès à ces produits peut être essentiel pour les projets urgents. Que ce soit pour des particuliers ou un entrepreneur, disposer d’un approvisionnement solide en technologies renouvelables à la demande est un atout majeur dans l’économie turbulente d’aujourd’hui.
Mme Lapointe souligne que le stock de bornes de recharge de Guillevin est inégalé par les autres fournisseurs au Québec en matière de quantité.
Elle dit : « il y a beaucoup de ruptures de stock et il y a un manque d’inventaire. Les gens appellent partout pour essayer de les trouver. Nous avons des centaines et des centaines de bornes de recharge commerciales en stock, et de nombreuses palettes de bornes de recharge résidentielles. C’est très rare qu’on n’a pas ce que les clients veulent, que ce soit un électricien, ou un particulier. »
Un autre avantage de Guillevin Greentech mentionné par tous les deux est le fait que le client peut travailler avec eux du début à la fin avec un service clé en main, sans aller chez un concurrent. M. Mbaye souligne le service clé en main offert par Guillevin : « Tout ce dont le client a besoin », il peut l’obtenir chez Guillevin. « Donc, nous pouvons fournir tout ce qui concerne les énergies renouvelables à son projet ».
En ce qui concerne le développement de solutions de conception Greentech personnalisées, nous avons demandé à Mme Lapointe et M. Mbaye de nous guider dans une consultation hypothétique. Lorsqu’un client cherche à faire une installation solaire avec une borne de recharge dans une rénovation de maison résidentielle, par exemple, que doit-il considérer ?
Chacun d’eux a décomposé sa réponse en fonction de sa spécialité respective. Pour M. Mbaye concernant les installations solaires, il précise : « Je recueille les informations du client. Je veille dans un premier à faire l’inventaire des équipements du client pour calculer sa consommation énergétique. Ensuite je vérifie l’emplacement du projet et l’absence d’ombre (masque éventuel). Dans un second temps, j’effectue le dimensionnement du système en choisissant les différents composants et effectue le dimensionnement des câbles nécessaires à l’installation. Cette étude de câble consiste à déterminer la meilleure section possible tout en respectant les normes en vigueur. Enfin, je fais une proposition de système solaire au client. »
Il a réitéré que tous les projets sont réalisés au cas par cas et que chaque projet dépend des besoins du client. Lorsqu’un client démarre son projet, des spécialistes comme M. Mbaye et Mme Lapointe ont conçu un formulaire qui recueille toutes les informations pertinentes du client — de sa consommation d’énergie à l’emplacement de sa maison. La proposition finale est ensuite faite en fonction du matériel dont dispose Guillevin.
Les projets peuvent vite se compliquer, car « Quelqu’un qui vient nous voir juste pour alimenter quelques lumières en 12 volts n’est pas la même chose que quelqu’un qui vient chez nous pour alimenter tout son chalet avec un système solaire. », explique M. Mbaye.
Pour Mme Lapointe, la réponse est un peu plus simple. Dans l’installation de bornes de recharge résidentielles pour VE, il faut faire attention au niveau d’ampérage que peut maintenir votre maison tout en utilisant simultanément d’autres appareils.
Elle dit qu’il est essentiel de poser même les questions les plus élémentaires, car « souvent, le client ne sait pas ce qu’il veut faire fonctionner » en termes d’appareils électriques. Elle poursuit : « Ils ne pensent pas “Est-ce que je veux que ma femme utilise son sèche-cheveux ou sa cafetière ?” Parfois, un seul élément peut changer toute l’opération. »
Lorsque vous consultez un électricien sur un projet Greentech, quels types de questions posez-vous sur le projet lors du développement d’une solution sur mesure ? Quelles formation ou connaissances sont requises des électriciens ?
Les deux spécialistes insistaient sur l’importance d’une bonne formation avant tout.
Selon Mme Lapointe, « S’il y a un mot que vous voulez ajouter au début de ce qui distingue la Greentech de la concurrence, c’est la formation. La formation est extrêmement importante pour nous. »
La première chose à noter dans une installation solaire, selon M. Mbaye, c’est que tant l’électricien que le client doivent être conscients que tout ce qu’on peut faire avec l’Hydro, on ne peut pas forcément le faire avec un système solaire résidentiel « parce qu’on est limité au niveau de la puissance des équipements. »
Avec les produits solaires, M. Mbaye dit que « L’électricien aussi est parfois comme le client final » car la plupart des électriciens n’ont pas de formation en énergie solaire. Il poursuit, « le courant CC des panneaux solaires et le courant CA ne sont pas pareils. »
Lorsque l’électricien envoie les détails et les informations du projet à l’équipe Guillevin — à des personnes comme M. Mbaye et Mme Lapointe — ils créeront une conception de système pour le projet client, puis la transmettront à l’électricien pour créer une proposition pour le client.
Pour les électriciens sans grande expérience dans le domaine solaire, Guillevin dispose de systèmes précâblés où la majorité de l’installation est déjà faite et où tous les équipements sont correctement connectés entre eux. L’électricien a juste quelques connexions à faire. « Cela facilite l’installation », explique M. Mbaye, « C’est ce genre de système que nous proposons aux électriciens qui ne connaissent pas vraiment les systèmes solaires. »
Mme Lapointe a reflété le sentiment de la grande importance pour Guillevin de former les électriciens qui travaillent avec eux. Elle précise que pour installer des bornes de recharge commerciales, un électricien doit passer un examen via la plateforme ChargePoint. « Nous ne pouvons pas prendre n’importe quel électricien », dit-elle, « ils doivent encore passer leur diplôme ChargePoint pour nos bornes de recharge commerciales de niveau deux. »
Les systèmes de charge de niveau trois ont les mêmes exigences d’examen que les systèmes de niveau deux, mais ils sont beaucoup plus avancés puisque les stations de charge sont plus complexes. En général, les questions sont similaires pour le client et l’électricien. En fait, dit-elle, « ce qui se passe souvent, c’est que j’organise une réunion avec l’électricien, le client final et moi-même. Je forme les deux en même temps. » Il est important qu’ils soient tous sur la même longueur d’onde, « car on a facilement 10, 12 étapes avant d’arriver à la fin, à la conclusion du projet. »
Elle précise qu’elle supervisera le projet du début à la fin, jusqu’à l’activation de la borne de recharge. Une formation solide est de la plus haute importance pour mener à bien un projet, c’est pourquoi Guillevin y attache une grande importance, tant pour les électriciens que pour les particuliers.
En matière de nouvelles technologies, y a-t-il des tendances que les électriciens Greentech devraient connaître ?
M. Mbaye et Mme Lapointe s’accordent à dire que certains des aspects les plus intéressants et les plus importants de ces nouveaux systèmes de technologie verte sont la communication accrue et l’accessibilité d’un système depuis l’internet. Les installateurs n’ont parfois même pas besoin de se rendre sur le site: ils peuvent accéder au système du client à partir d’un portail en ligne et procéder aux ajustements nécessaires, « donc de régler des problèmes techniques sans se déplacer. », explique M. Mbaye.
« En ce qui concerne les bornes de recharge, les lampadaires, les caméras solaires, » poursuit Mme Lapointe, « tout est vraiment connecté via votre téléphone. C’est ce qui fait que les électriciens adorent ça. »
Même pour les particuliers, ces avancées sont appréciées. Avec des données accessibles du bout des doigts, vous pouvez voir en direct ce qui se passe sur votre caméra ou regarder la consommation d’énergie de votre lampadaire solaire. Selon Mme Lapointe, les mêmes principes s’appliquent aux bornes de recharge des VE. Vous pouvez vérifier combien de personnes s’y sont rendues et connaître leur type de voiture. Y a-t-il une panne de courant quelque part dans le système ? Regardez les données des trois derniers jours et vérifiez la consommation d’énergie.
Qu’est-ce qui est le plus excitant pour vous dans les technologies vertes en ce moment ? Y a-t-il des changements réglementaires que vous espérez voir pour faire progresser les technologies vertes ?
Selon M. Mbaye : « Je suis un inconditionnel du développement durable. Je pense que nous pouvons tous faire à notre niveau de petits gestes quotidiens pour éviter que notre modèle de civilisation ne s’écroule. J’essaie, en faisant, ce travail d’apporter ma modeste contribution au changement de société qui s’impose. »
Sur le plan réglementaire, Mme Lapointe et M. Mbaye espèrent que le gouvernement investira davantage dans les technologies vertes, en particulier dans les domaines du solaire et des véhicules électriques. Pour les véhicules électriques, le Canada a adopté une réglementation exigeant que 100 % des ventes de voitures et de camions de tourisme soient à zéro émission en 2035. Cependant, l’offre doit être là pour répondre à la demande des consommateurs. Mme Lapointe dit qu’elle aimerait améliorer « la mentalité des subventions en matière de bornes de recharge ». Elle cite la récente entente de subvention entre le gouvernement du Québec et Hydro-Québec et le secteur privé pour les bornes de recharge de niveau trois comme exemple d’un bon programme, mais qu’il a également une portée limitée et qu’il en faudra plus alors que nous nous dirigeons vers 2035 et exécutons la transition énergétique verte.
Mme Lapointe conclut : « On est l’avenir. […] C’est ça qui est vraiment valorisant parce qu’on se sent utile. Quand on fait des événements ou des salons les gens [nous disent], ‘Vous, vous êtes l’avenir. ‘ Oui, on l’entend souvent. Il y a plus d’intérêt pour cette technologie de la part de tout le monde, et nous continuons à éclairer des villes, des villages, des municipalités et des régions au complet ».
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